Ce que votre bar d’hôtel préféré dit de vous

Votre PMU de quartier, très peu pour vous? Vous sortez dans des bars d’hôtels parisiens ? 5 étoiles ou non, chacun a son identité… et voilà ce qu’ils révèlent de la vôtre (et de la nôtre, par la même occasion).

Le Lucien au Fouquet’s

Lorsque vous parlez du Fouquet’s, vous précisez toujours qu’il ne s’agit absolument pas du bar sur les Champs-Elysées, mais bien du Lucien, au 1er étage de l’hôtel (“Il y a trop de touristes en bas”). L’adresse des connaisseurs, c’est-à-dire de ceux qui savent où rentrer et comment trouver le bar. Finalement, être snob paie – le Lucien est un bonheur. Le 2nd plus beau jour de votre vie, c’est quand un membre du staff vous reconnaît. Vous vantez souvent les mérites du Diane, le restaurant étoilé voisin du Lucien, mais n’y mangez jamais.

ndlr: c’est notre bar d’hôtel préféré. Nous assumons.

Le bar du Jules & Jim

Avant, vous ne sortiez pas dans les bars d’hôtels. Mais ça, c’était avant. Depuis que ce super boutique-hôtel a ouvert ses portes, vous ne jurez que par les cocktails de Ricardo, la carte des vins signée Stéphane Derenoncourt et le côté hype sans agression du Jules&Jim. Vous êtes branché, mais avec bon goût : du coup, c’est votre bar de prédilection pour sortir entre potes, fixer un premier rendez-vous “Adopte Un Mec”, ou juste faire semblant de travailler sur votre ordinateur (idéalement un MacBook). Parfois, bien lancé, vous dînez au Derrière, à quelques numéros du Jules & Jim.

ps: toi aussi on t’aime.

Le bar du Pershing Hall

Vous y venez pour emballer. Ou faire la fête. Ou les deux. Faites les deux. Le bar du Pershing Hall est un aimant à sexe opposé (ou similaire, d’ailleurs), effet secondaire irrésistible d’un cocktail Lalique ultra-dosé sur fond de musique lounge et devant le mur végétal de l’hôtel (hummm). Vous y venez depuis des années, n’écoutez pas les personnes qui pestent sur les prix du bar parce que franchement, votre cocktail au Pershing, c’est tout Paris en condensé, mais en mieux. Et ça ne perd pas de sa superbe, après des années d’existence.


Le bar du Bristol

Vous avez suivi l’équipe du Ritz (bar Hemingway) et n’avez pas encore d’avis tranché sur les tapisseries du nouveau Bar, bien trop occupé à siroter votre cocktail sur-mesure. Vous aimez le Bristol, mais laissez le salon de thé à d’autres : on n’est pas là pour rigoler. Si vous ne venez pas le jeudi soir (lors des soirées DJ), c’est que vous avez toujours été en avance sur votre âge (plus old-school que fêtard, comprenez). Rien de bien grave.

Le bar du Buddha Bar Hotel

Vous êtes un avant-gardiste sans a-priori: vous avez bien compris que le Buddha Bar est aussi bling-bling que le Buddha Bar Hotel est classe et tranquille. Les 5 étoiles, vous les enchaînez avec passion, à condition que les cocktails soient à la hauteur et que la décoration démonte. Vous repartez en Uber ou en Drive, potentiellement accompagné.

Le bar de l’hôtel Costes

Vous souhaitiez y aller au moins une fois, pour voir. Vous avez vu.

Le bar du Burgundy

Vous êtes un grand habitué des bars de palaces. Vous chérissez précieusement ce bar d’hôtel encore intime où la carte des cognacs s’apprécie dans le cadre feutré d’un 5 étoiles qui n’est pas surchargé comme un hall de gare. Vous consommez les hôtels comme le vin : vous aimez la qualité plus que les étiquettes. Potentiellement, vous passez les 2/3 de votre vie à l’hôtel : c’est comme ça que vous avez compris à quel point le Burgundy est précieux.

Le bar du Shangri-La

Vous aimez tester vos limites en venant boire un verre : personne n’est obligé de savoir que vous craquez régulièrement pour le chariot de pâtisseries. Parfois, vous jouez à pile ou face : pile, je m’installe dans le bar anglais. Face, je mise tout sur l’un des salons (surtout en bonne compagnie : ces petits canapés d’angle ont tout pour plaire!). Le mercredi, votre agenda est désormais booké sur 6 mois : le Shangri Lounge a été imaginé pour vous (vous en êtes certain). Quand on vous questionne sur le bar du Mandarin Oriental, vous faites une petite moue particulière ; et quant à la localisation, vous pensez très, très fort: “mais tu es déjà allé au Mama Shelter, pour voir?”.

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