On en pince pour : Crabe Royal

Oh hey toi, crabe lover. Envie d’ajouter le plus grand crabe du monde à ton tableau de chasse ? Il s’appelle le Crabe Royal du Kamchatka même si , entre nous, le 1er réflexe a été de le qualifier de version boeuf Kobé du crabe : massif et délicieux, rare sans être inaccessible (en cherchant un peu) et justement – on vous donne RDV place de la Madeleine pour un tête à tête dans l’assiette .

Petite église, petit crabe. Eglise de la Madeleine… surclassement !

La 1ère chose qui surprend au Crabe Royal (c’est le nom du restaurant), c’est le côté intime des lieux. En regardant le site, on s’attendait à plus, disons… démesuré – eh bien non, et c’est tant mieux ! On se retrouve donc en petit comité voire en couple le long du bar ou autour d’une table pour passer aux hostilités, version mer, option terre, finition bordelaise (voir plus loin).

Comprendre : tarama que même-ceux-qui-n’aiment-pas-le-tarama (le club) finissent à la petite cuillère (ou au doigt, mais on dira rien), ceviche qui te fout des petites claques à grand renfort d’herbes bien travaillées, un roll au crabe parce que bon, on est venu pour lui, à moins d’opter pour le burger qui, s’il a oublié d’être photogénique, sait parfaitement comment parler à ta bouche.

Si, si.

Alors sans balancer, 1 ou 2 personne(s) se sont envoyées la “fameuse patte de crabe royal”, mine de rien sans prévenir. On ne balancera pas, de toutes façons il n’en reste aucune trace.

Accompagnez le tout d’un verre de blanc pour les plus sages d’entre vous, ou d’une rébellion en rouge au Smith Haut Laffitte (AAAAAHHHH, quel magnifique domaine)

Voilà, vous ne direz plus qu’il n’y a que Fauchon dans le quartier.

Mais de rien.