Déjeuner de style dans une ancienne banque. C’est l’hiver, donc les décorations sont de sortie, de même que la nouvelle carte du Josefin…
Qui et quoi?
Le restaurant Josefin, installé dans l’immense rez-de-chaussée du Banke Hôtel. Etablissement de style et pour cause: comme son nom l’indique (ça arrive parfois), cet hôtel 4 étoiles luxe n’est autre qu’une ancienne banque. Bling-Bling, le Josefin? Ça se discute, ça peut se nier. Oui, anciens comptoirs, oui, ces tons dores et le funky Lolabar sur la droite. Il n’empêche, la détente et le calme sont de sortie. On misera donc sur de grands espaces con cojones, statues et objets de voyage mis sous cloche. Un univers de collectionneur dans un lieu historique, ponctue d’ajouts de designers avec ces tabourets « Ghost ” dessinés par Philippe Starck et des chaises imaginées par Maarten Baas.
De grands fauteuils et canapés dorés? On y lit le message qu’on attendait: se poser et respirer, sauf pour la clientèle business qui en a fait son QG du midi (on vous explique après pourquoi). Pour l’heure, c’est un déjeuner où l’on prend son temps. Comme des filles au resto, finalement. Papoter, déguster, avoir la papille aussi déliée que la langue, c’est dire, de quoi agiter une brigade en cuisine pendant l’été. Le luxe dans la vie, c’est sûrement d’avoir le temps de marquer sa banquette 4 étoiles de son empreinte de fesses. Josefin se séduit, Josefin se conquiert. A chacun sa mission dans la vie.
L’offre: la carte d’hiver est arrivée!
Qu’on se le dise et pardon pour les fans, nous ne sommes pas des filles à tapas. Ou alors réunies dans une grande assiette, la faute encore à une politique soignée de “on ne partage pas”, sauf du bout de la fourchette si le plat est prometteur. Petit problème éditorial: tout l’est. S’ensuit donc un échange de bons procédés (comprendre, coups de fourchettes et têtes qui acquiescent) et on enchaîne amuse-bouches et 3 plats comme si notre vie en dépendait. Sans non plus se compromettre puisque nous sommes trois ce midi-là et qu’on ne voudrait pas passer de suite pour des tarées. Ah, Josefin… une adresse de caractère! On t’apprivoise avec le cadre: masculin qui cache bien son jeu et dévoile soudain une délicatesse que l’on n’attendait pas. On s’égare. Revenons aux assiettes: une succession de cuisine créative – d’influence espagnole, certes, mais aux accents de différents pays.
Et donc, les nouveautes de cette nouvelle carte: côte entrees, le tataki de thon marine au poivre de Sichuan est un must-try, suivi de pres par la nage de gambas au basilic pourpre. Les amateurs d’oeuf poche apprecieront l’accord avec l‘huile de truffe blanche!
Les plats de la nouvelle carte à ne pas manquer:
La canette est servie avec une sauce miso (pour les amateurs de ce type de viande). Côte mer, on fonce sans hésiter sur les noix de Saint-Jacques qui, accompagnées de leur crème de truffe noire et d’un gros ravioli de comté, sont loin d’être uniquement un plat de dégustation: il CALE!
Le tartare est toujours à la carte…mais roulement de tambour…arrivent…
Les nouveaux desserts du Josefin
Attention les yeux, on joue dans la cour des grands (gourmands). Le millefeuille Josefin, crème de pistache et sorbet framboise a déjà ses fans, mais on est tombées dans le Mont-blanc , gelée mandarine et glace coco qui, malgré les apparences, est une tuerie qui joue entre différentes textures et trouve parfaitement son équilibre entre acidité et goût sucré. Notre coup de coeur de cette carte!
Pour les incorrigibles un vacherin au chocolat noir comblera les envies les plus primales. Celles de chocolat, donc. Agrémenté de passion, bien entendu.
Notre précédent déjeuner au Josefin
Des entrées, on retiendra le goût du produit parfois quasi cru, jamais dénaturé: Carpaccio de homard bleu au vinaigre de pomme épicé, mangue verte (21€), Raviolis de cabillaud farcis de crustacés et vinaigrette de tomate basilique (19€), deux entrées qui rivalisent de fraîcheur. Des tranches fines pour un goût décuplé, de la verdure salée ou sucrée aux touches acides – un bel équilibre estival en attendant la carte de la rentrée.La passion du produit, que voulez-vous. Sur M6, on dirait “sublime”.
L’espadon également (les légumes évoluent avec la saison)
Droit dans les yeux: les desserts du Josefin
Certains sont encore à la carte, d’autres non…
Ambiance
Une bonne dose de What the F***! enthousiastes pour cette adresse créative et musclée.
Mais alors, merci qui? Le Chef Tomas Closa et le F&B Manager Eric Laurent.
Et toujours: Le déjeuner Banke Express, le premier ticket 100% gagnant
C’est le bon plan le midi, du lundi au vendredi: l’offre déjeuner Banke Express à 29€ qu inclut: 4 entrées + plat au choix +café gourmand ( ah! le macaron maison du Josefin…).
Entrées et plats sont reunis sur un même plateau et les plats changent tous les jours. Idéal pour la clientèle des bureaux voisins!
Verdict Sex and the City
On y va? OUI, on s’amuse et on profite. Avec de vraies doses dans l’assiette, voilà qui fait du bien.
Infos pratiques
Josefin – Restaurant du Banke Hôtel
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20 rue Lafayette 75009 Paris (métro Chaussée d’Antin)
Ouvert tous les jours de 12 h à 15 h et de 19 h 30 à 23 h 30
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